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Portrait: Gaël Setton

1. Découverte de la passion

“Comment as-tu découvert la photographie animalière ? Y a-t-il eu un déclic particulier, comme une rencontre, un livre ou une photo qui t’a inspiré ?”

J’ai commencé la photo pendant le confinement. J’avais installé un nichoir pour mésanges charbonnières et je les prenais en photo avec le compact de mon père. Petit à petit je me suis vraiment passionné : ce sont ces premiers clichés, pris pour le plaisir, qui m’ont donné envie d’en faire plus.

2. Le choix du club

“Pourquoi as-tu décidé de rejoindre le club photo de l’image en boite l’an dernier ? Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?”

J’ai rejoint le club photo de L’Image en Boîte surtout pour avoir un regard extérieur sur mes images. Avant, je faisais tout seul et je n’avais pas de retours ; maintenant les conseils du club m’aident beaucoup à progresser et à voir mes photos autrement.

3. Matériel et apprentissage

“Quel matériel utilises-tu pour tes photos ? As-tu des conseils pour les jeunes qui voudraient se lancer sans avoir du matériel professionnel ? Comment faire lorsque l’on n’a pas un budget très élevé ? »

J’utilise un Canon 7D II, un 40D, un 100–400 mm et un Sigma EX 105 mm macro (et d’autres optiques selon le besoin). Pour débuter, un reflex d’entrée de gamme d’occasion et un zoom type 300 mm peuvent très bien faire l’affaire. Si on a un petit budget, l’important c’est de connaître son matériel « à 300 % » : maîtriser tous les boutons et les réglages apporte plus qu’un changement d’objectif. Avant mon 7D II, je connaissais déjà tous les menus par cœur — ça m’a beaucoup aidé.

4. La patience, clé de la photo animalière

“La photo animalière demande souvent beaucoup de patience. As-tu une anecdote où tu as dû attendre longtemps pour capturer une image ?”

La patience est essentielle : une fois, je suis allé à l’étang où je vais souvent pour photographier des mandarins. Je suis arrivé avant le lever du soleil pour être discret et j’ai attendu jusqu’à 14h… ils ne sont finalement pas venus. C’est frustrant mais ça fait partie du jeu : parfois l’attente ne paie pas, et parfois elle offre des moments magiques.

5. Ton animal préféré à photographier

“Y a-t-il un animal que tu adores photographier plus que les autres ? Pourquoi ?”

J’adore photographier le rouge-gorge. Il est mignon, très commun, et quand une sortie n’a rien donné je peux souvent compter sur lui pour obtenir une photo. Photographier un animal « banal » permet aussi de montrer toutes ses facettes et de rendre les gens sensibles à ce qu’ils croisent tous les jours.

6. Préparation d’une sortie photo

“Comment prépares-tu une sortie photo en nature ? As-tu des rituels ou des techniques pour t’approcher des animaux sans les déranger ?”

Je suis plutôt désorganisé et je prépare souvent mon sac à la dernière minute, du coup j’oublie des trucs. Le meilleur conseil pratique : garder toujours une carte mémoire et une batterie de rechange dans le sac. Pour s’approcher des animaux sans les déranger, mieux vaut arriver avant le lever du soleil, y aller régulièrement pour que les animaux s’habituent, et se camoufler soi-même et son matériel.

7. L’exposition à Festiphoto

“Comment as-tu sélectionné les photos que tu exposes à Festiphoto ? Qu’est-ce que cette exposition représente pour toi ? Connais-tu les photographes exposés ?”

J’ai sélectionné les photos que je poste sur Instagram et que je garde dans un dossier : ce sont celles que j’ai exposées à Festiphoto. C’était ma première expo et j’ai vraiment aimé l’expérience : rencontrer d’autres photographes avec des regards différents, ça inspire beaucoup. Je ne connaissais pas spécialement les autres exposants avant l’événement, mais j’ai fait de belles rencontres.

8. Les défis techniques

“Quels sont les défis techniques les plus difficiles en photo animalière, selon toi ? Comment les surmontes-tu ?”

Le défi le plus fréquent, pour moi, c’est la gestion du contraste sur les oiseaux : on a souvent des zones bouchées et des zones cramées en même temps, surtout avec des capteurs APS-C à dynamique limitée. J’essaie de privilégier les journées couvertes pour une lumière douce, et je corrige/rattrape l’exposition avec Lightroom quand c’est nécessaire. Le budget pour le matériel est aussi un obstacle, mais on peut beaucoup compenser par la technique et la maîtrise des réglages.

9. Un photographe ou une photo qui t’inspire

“Y a-t-il un photographe animalier ou une photo célèbre qui t’inspire particulièrement ? Pourquoi ?”

Je suis particulièrement inspiré par Ewen Philipe — je le suis sur Instagram et son travail me parle beaucoup. Ses images m’inspirent par la composition et l’ambiance qu’il sait créer.

10. Projets futurs

“Quels sont tes projets pour la suite ? Aimais-tu te spécialiser encore plus, voyager pour photographier des espèces rares, te lancer dans des études de photographie, ou peut-être partager ta passion d’une autre manière ?”

Mon rêve est de devenir photographe professionnel — pas forcément uniquement animalier, mais j’aimerais en faire mon métier. Je compte tenter un bac pro photo et continuer à m’améliorer ; j’aimerais aussi voyager pour photographier d’autres espèces et me spécialiser davantage au fil du temps.

Bonus (pour conclure)

“Un dernier conseil pour les jeunes qui hésitent à se lancer dans la photo ?”

Faites de la photo tous les jours (ou presque) ! Pratique régulière = progrès garanti.

Cette publication a un commentaire

  1. Andre

    super Gael , continu comme ça

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